Restriction de sens : graine noixde palme, sauce ragout de viande ou de poisson, conjoncturemauvaise conjoncture, période de pénurie dargent.. 3.2.3. Une visée descriptiveet non-normative. On le comprend déjà, il ne saurait donc être questionici dune nomenclature à visée normative. Linventaire estpurement descriptif. Il ne sagit aucunement de déterminer ce quidans le lexique français du Gabon devra être considérécomme de bon aloi ou ce qui devra être rejeté comme faute. La référence choisie est celle que constituepour une réalisation gabonaise déterminée, la réalisationhabituelle hexagonale de même niveau quil sagisse du domaine dudiscours formel, littéraire, scientifique, surveillé ou aucontraire de lusage oral quotidien, familier, argotique ou relâché.Le but nest absolument pas de jeter lopprobe sur déventuels solécismesni den constituer un recueil pour suggérer une quelconque réhabilitationà des fins pédagogiques. Pour chaque entrée de linventaire,un ensemble dinformations sera porté à la connaissance dulecteur et indiquera par des notations sociolinguistiques appropriéescf. Microstructure les observations effectuées concernant lusagelocal qui en est fait. En effet, seules les autorités gabonaisescompétentes sont qualifiées pour décider ultérieurementsi déventuelles exploitations didactiques pourront être tiréesdes informations fournies. La première exigence de la démarcheméthodologique choisie est plutôt de réconcilier danslIFGAB à la fois les exigences légitimes des locuteursnationaux moyens cest-à-dire, du moins en partie, leur imaginairelinguistique, ce quils croient faire et les exigences de lapprochescientifique cest-à-dire la prise en compte des véritablesréalisations linguistiques, ce quils font. Lafage,1997 : 87, sans porter aucun jugement de valeur. N0 : 209 068 36,88 le chiffre le plus faible de lensemble des enquêtes africaines 3.3.1. De quelques généralités. Un particularisme lexical pourrait ici être grossièrementdéfini comme un trait lexical divergent entre le lexique dun topolecte: le français du Gabon, comparé au lexique du françaisde France servant de référence, sur la base de lanalysede réalisations rapprochables dans lintention sémantique,le contexte situationnel, le registre utilisé, etc. Il peut égalementsagir, dans lune des variétés, de labsence dun mot usuelou dune expression fréquente dans lautre, dune modification dansle sens, la forme, lemploi, la prononciation, lorthographe, etc.. Dunmême terme, de lapparition dun néologisme. Cependant, avantdaborder la description typologique systématique des particularitésrencontrées, il convient de préciser plusieurs élémentsimportants. Dune part, lIFGAB ne contiendra pas quedes particularités exclusivement gabonaises. Comme lIFA la déjàmontré, pour diverses raisons historiques, il existe un certainnombre de convergences lexicales non seulement entre le françaisdes divers pays africains français en Afrique mais aussi entre lensemble des pays qui ont été coloniséspar la France français des colons. Le système éducatif gabonais est largementinspiré du système français : enseignement préscolaireen milieu urbain exclusivement, école primaire qui, en principe,dure six ans, enseignement secondaire général, diviséen 2 cycles, enseignement technique court ou long, enseignement supérieurdispensé dans deux universités regroupant six facultés: droit, sciences économiques, lettressciences humaines, médecine,sciences et cinq grandes écoles, enfin enseignement normal chargéde la formation des enseignants. Il seffectue exclusivement en français.Laccès à lenseignement de base est, dans les faits, pratiquementgénéralisé. La décentralisation de lenseignementsecondaire, avec limplantation dun lycée au moins par province,facilite encore ce développement. Les moyens decommunication de masse demeurent largement dominés par le français,notamment la presse écrite et la télévision. Seulescertaines radios locales réservent quelques plages horaires àlinformation dans quelques-unes des langues locales mais la station laplus connue, Africa n1, a une visée internationale. Lintroductiondune chaîne de télévision par satellite TV Sat nepeut que renforcer cet impact du français dans les média,accru par lintérêt que présente laccès auxdifférents réseaux dinternet. -Survivance détats de langue. Certaineslexies considérées comme vieillies ou sorties de lusagedans
Les caractéristiques essentielles du peuplement sont les suivantes:-une hybridation. Néologie constituéeà partir de bases lexicales provenant de langues différentes,de telle sorte que le mot ainsi constitué relève exclusivementdu lexique local de la langue daccueil, soit par dérivation, soitpar composition : bwitiste tsogho français adepte du bwiti, boîte à byèri français fang : byer ancêtre reliquaire, carpe ékouni françaisfang poisson Tilapia heudoletii-un calque.Sans quil soit toujours possible didentifier étroitement la langue-sourcecar lexpression peut avoir des formes très proches dans de nombreuxparlers bantous de la région : donner la bouche, faire la longuebouche, mâcher du piment contre quelquun.. Il faut cependant noter que, parfois, la particularité lexicaleretenue peut résulter de la convergence de plusieurs des traitsfonctionnels présentés supra. Ainsi bûch est àla fois une néologie par abréviation familière debûcheron, mot qui présente au Gabon un changement dans ladénotation partisan du R.N.B, Rassemblement National des Bûcherons,parti politique dopposition, tribaliste est une créationlocale par suffixation, à connotation toujours fortement péjorative,etc. D-Collecte et sélection des données. Compte-tenu de ce qui a été dit en 3.2, la collecte a étéextensive et a été recueillie, tant à partir du dépouillementde tous les ouvrages concernant le Gabon quils soient ou non écritspar des Gabonais que nous avons pu consulter cf. Bibliographie, quilsagisse doeuvres littéraires, para-littéraires, scientifiquesde toutes natures, de la presse locale, de documents variés, pourlécrit. Ou bien pour loralité, denregistrements démissionstélévisées ou radiodiffusées, de discours oude conversations diverses, effectués partout où nos enquêteursen ont eu la possibilité, donc surtout en contextes urbains. Oumême de textes trouvés sur des sites gabonais du Web. Lesjeunes ont été, certes, plus fréquemment interrogés,dune part parce quils étaient généralement plusdisponibles, compte-tenu du statut estudiantin des enquêteurs, maisaussi parce que, dans les mutations que connaît lAfrique actuelle,la classe des Gabonais urbanisés de 15 à 30 ans est pratiquemententièrement francophone avec, parfois, le français commelangue première et quasi-exclusive. Il était donc intéressantdappréhender, à travers leurs propos, une prospective delavenir local du français. Tous les enregistrementsont été conservés afin de constituer un fond documentaireà partir duquel dautres analyses phonétique, prosodique,morpho-syntaxique.. Pourront être être entreprises car ledépouillement à ce jour effectué possède exclusivementune visée lexicale. Toutes les attestations contenant ce qui nousest apparu comme une particularité, même si la lexie est dunemploi très fréquent, ont été collectéespour la constitution de la banque de données. Cependant, afin dene pas inutilement alourdir louvrage, nous navons retenu, dans lillustrationdun article dictionnairique, quun nombre très restreint dexemples,choisis essentiellement pour la clarté évocatrice de leurspécificité. Toutefois, il faut bien reconnaître quence qui concerne le français du Gabon, nous avons rencontréun problème particulier, fort délicat à résoudre.Du fait de lextension de son usage dans la communication nationale, lalangue française au Gabon est proche de celle qui est pratiquéedans lhexagone, bien plus, semble-t-il, que ce nest le cas dans dautrespays africains francophones pour lesquels nous avons réalisédes inventaires de particularités Bénin, Togo, Côte-dIvoire,Burkina-Faso.. Il arrive cependant de percevoir, notamment dans la presseécrite, certaines distorsions délicates à cerner.Dans ce cas, seule la multiplication des exemples relevés permetde distinguer la réalité de lécart et donc de ledécrire. Il nest pourtant guère possible compte-tenu descontraintes éditoriales, dalourdir certains articles par une abondanceaccrue dillustrations. Par conséquent, il est nécessairede préciser ici quaucune entrée de lIFGAB nest un hapaxet que la banque possède dautres attestations de la lexie étudiée,différentes de celles qui ont été choisies pour lélaborationde larticle. De même, tous les exemples fournis pour loral ontété effectivement réalisés, même si nousavons été souvent contraintes de les réduire àla séquence illustrative concernée, den ôter déventuelsratés répétition, hésitations, redites, autocorrections,etc. Afin den conserver lintelligibilité. Par contre, les critères de sélection dune entréene sont pas aussi limitatifs que ceux qui ont été adoptéspour lIFA-Ainsi le critère de fréquencenest appliqué quaux mots ne relevant pas dun lexique de spécialité.Il est en effet évident que les appellations de la faune ou de laflore ne sont pas forcément toutes connues du locuteur moyen etse rencontrent peu hors des ouvrages spécialisés. Il nousa pourtant paru important de consacrer des entrées à toutescelles qui avaient reçu une dénomination populaire attestée,quil sagisse dun terme français ou emprunté. Par ailleurs,il apparaissait que des appellations présentes dans les dictionnairesde référence, soit navaient été prises encompte quà la suite de la publication de lIFA et dans ce cas,elles nen restaient pas moins des realia africaines impossibles àomettre soit fonctionnaient localement comme un générique,entraînant comme sous-entrées une suite de termes spécifiquesusuels ou plus rares quil convenait de regrouper cf. Les entrées antilope,arbre, poisson, etc.. Dailleurs il paraissait justifiéde répertorier dans linventaire tous les items qui permettaientde rendre compte des réalités dun pays où la floreest encore presque vierge et la faune préservée, alors quailleurstant despèces semblent avoir disparu ces dernières années,si lon en croît les ouvrages scientifiques récents cf HaltenorthDiller, 1985. Enfin, il nous a semblé utile dindiquer dans larubrique synonymie SYN. : de larticle, chaquefois que cela nous a été possible, une équivalencedans une ou deux langues du pays afin de faciliter éventuellementlidentification de lentrée par le lecteur gabonais non spécialiste.En effet, les africanistes lorsquils font un lexique dune langue africainesont contraints souvent, pour la faune et la flore, dutiliser comme identificationde la plante ou de lanimal, lappellation scientifique latine, faute deconnaître le nom français vulgaire équivalent ou parfoisde crainte que lappellation française locale usuelle soit scientifiquementinadéquate cf. Bambou, boa, caiman… Le critère de dispersion géographique ne signifie pas grandchose dans un pays où la plus grande partie de la population serassemble dans les deux villes les plus importantes, peu éloignéeslune de lautre et forcément hétérogènes dansleur population. Cependant, lorsque certains termes, notamment des emprunts,nous ont paru dextension plus régionale, nous avons estimépréférable den noter éventuellement les équivalents,ailleurs, dans le pays et den indiquer la localisation.
1.3. Découpage administratif. Lancienne organisation administrative du Gabon, héritéede lépoque coloniale française, a été modifiéele 17 décembre 1975. Une nouvelle organisation territoriale a étéadoptée en 1984. Le Gabon est donc actuellement divisé enneuf provinces, chacune delles étant à son tour subdiviséeen départements, chaque département en districts, chaquedistrict en cantons, chaque canton regroupant plusieurs villages. Ces diversescirconscriptions sont respectivement administrées par un gouverneurnommé par le chef de lEtat, un préfet, un sous-préfet,un chef de canton, un chef de village nommé par le gouverneur.Ministère de lEducation Nationale de la République gabonaise,1983 : 39. Carte n1 : Découpage administratif Le groupe Fang a fourni lune des dernières migrations intéressantle Gabon mais aussi la plus importante. Ses membres ont pénétréau Gabon vers la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècleen provenance du Cameroun et du nord du Congo. Quant aux secteurs secondaires et tertiaires, liésau commerce, à lindustrie, en particulier au domaine du pétrole,de lextraction minière, à lexploitation du bois, mais aussiau tourisme, ils sont surtout ouverts vers lextérieur et offrentdes débouchés aux nationaux francophones les mieux scolariséset les plus diplômés. Le noyau commun fondamental du lexique à fréquenceélevée est à peu près identique pour les Gabonaiset pour les Français, à quelques rares élémentsprès : gagner pour avoir, être pourpour appartenir à, payer pour acheter————————————A- bilan global. En 1991, Queffelec in Chaudenson,1991 : 87-110 traçant un bilan de la situation contrastive du françaisdans plusieurs états dAfrique centrale Cameroun, RCA, Congo, Gabon,Rwanda et Tchad afin de décrire les spécificitéscongolaises, sappuie sur la grille danalyse des situations linguistiques,élaborée puis remaniée par Chaudenson 1988-1989.Il établit ainsi, en ce qui concerne la situation gabonaise, le status statut et fonction du français ainsi quele corpus mode, condition dappropriation et dusage dela compétence linguistique. Une représentation graphiqueglobale fait apparaître que le français possède auGabon une place institutionnelle plus grande que ne lest son usage effectif,même si lécart observé est le plus réduit detous les états considérés 2.3.2.2. Les étrangers sont relativement nombreux : Ils constituent 15,2 de la population RGPH, 1993 : 2, même sileur nombre a sensiblement diminué ces dernières années.En effet, la richesse des années 1970 avait attiré en grandnombre des travailleurs surtout des hommes des pays voisins : GuinéeEquatoriale, Congo, Nigeria, Cameroun, Mali, Bénin, Niger, entreautres. Ces migrants ont investi les petits métiers artisanat,commerce de détail, taxi, personnel de maison.. Ils sont particulièrementprésents dans les deux villes les plus importantes mais on les rencontreégalement dans les mines du Haut Ogooué et les exploitationsagricoles du Woleu Ntem. Ce sont surtout, actuellement et par ordre dimportancedégressive, des Equato-Guinéens, des Maliens, des Béninoiset des Camerounais. Depuis la crise, cependant, la présence de cettepopulation na pas manqué de susciter des réactions de rejetde la part de certains Gabonais confrontés au chômage. Cestainsi quen 1992, selon les services du Ministère de la Défensenationale, ce sont plus de 10 000 Nigérians, sans-papiers et volontaires,qui ont dû quitter le pays. La réduction amorcée semblesêtre porusuivie du fait de la dévaluation du franc CFA etdes problèmes socio-économiques qua vécu le pays.Lamélioration actuelle est trop récente pour quon en saisisselimpact sur limmigration. Quant aux étrangersnon-Africains, ils nont jamais été fort nombreux, àlexception des Français, les anciens colonisateurs. Or, si lonen croit le RGPH de 1993, ces derniers sont en constante diminution : 5945 personnes RGPH, 1993 : 19. Les autres étrangers non-Africainsne sont, selon ces mêmes estimations, que 1.648. Enfin, les Libanais,immigrés de fraîche date et occupant le secteur commercialcomme presque partout en Afrique Centrale, sont au nombre de 953 en 1993,contre 20 une trentaine dannées auparavant. Due to security risks and a lack of support for web standards this website does not support IE6. Internet Explorer 6 was released in 2001 and it does not display modern web sites properly. Please upgrade to a newer browser to fully enjoy this site and the rest of the web. After you update, please come back and you will be able to view our site. N4 : niveau baccalauréat qui assure la pratiqueaisée dun français correct et une certaine domination dela langue utilisée, On attribue généralement ces déplacementsde populations à la décadence des royaumes congolais, dueà des guerres de succession, aux contacts avec les Européens,à lintroduction du christianisme au XVIe siècle ainsi quauxravages de la traite du XVIIe au XIXe siècle. Mais il faut aussisonger à la poussée islamique du Nord qui a refouléun certain nombre de peuples vers le sud, à lintervention européenne,à lépoque de lesclavage, qui a multiplé les heurtsentre groupes et en a forcé certains à fuir, puis en dernierlieu, à linstallation du pouvoir colonial fin du XIXe, débutdu XXe siècle qui a provoqué résistances et refoulementsavant de contribuer à une certaine stabilisation des peuples, notammentpar la création des frontières du pays. N1 : 183 373 32,35 le chiffre le plus élevé de lensemble des enquêtesafricaines Limplantation du français au Gabonprésente deux caractéristiques principales: elle est de daterécente et résulte dune action délibéréedu colonisateur. Le premier véhicule de la langue françaiseest dabord larmée de conquête et les religieux, puis ladministrationlocale du territoire et les colons eux-mêmes.
Au terme provisoire dune recherche dune dizainedannées, nous tenons à exprimer toute notre reconnaissanceenvers les autorités gabonaises et particulièrement enversMonsieur Auguste Moussirou-Mouyama, directeur de lEcole Normale Supérieurede Libreville. Sans sa compréhension et son appui bienveillant,la présente collecte naurait pu être menée àbien. Il a facilité la sensibilisation de ses étudiants auprojet, autorisé leur collaboration à certaines enquêtesen milieu difficile, permis laccès à une documentation précieuse: mémoires, travaux, ouvrages scientifiques rares. Quil en soitici chaleureusement remercié! Toute notre gratitudeva également à lAUPELF actuelle Agence de la Francophonieet à la responsable du projet IFA, Danielle Latin pour le soutienqui a permis le démarrage du projet et le financement des premièresmissions de terrain. Nous adressons égalementtous nos remerciements à Madame Sylvie Mellet, directrice de lUPRESA6039 à Nice Institut National de la langue Française, CNRSet à Monsieur Ambroise Queffelec, professeur à lUniversitédAix-en-Provence, responsable de la revue Le français en Afrique, qui ont bien voulu accueillir notre travail et en assurer la publication. Que tous ceux enseignants, chercheurs, techniciens, religieux, étudiants,qui ont, de près ou de loin, collaboré à notre entreprisepar leurs collectes, leurs analyses, leurs informations, leurs critiquesou leurs conseils, trouvent dans ces quelques lignes, lexpression de notrevive gratitude. Leur aide, leur patience devant nos questions fastidieuses,leur intérêt, méritent plus que des remerciements.Nous ne saurions donc oublier de mentionner ici Nelly Lecomte qui a dépouillédeux années de parution du journal LUnion, Claudette Boutin-Dousset,Maria Alves, Caroline Thibaudier, Marie Artigues, Thomas Tchiggfrey, SandrineNtsaga-Oyouni, Paris III, Diane Bagouendi-Bagère, Magali Italia,Jean-Aimé Pambou Aix-en-Provence qui par leurs enquêteset leurs travaux ont grandement alimenté et conforté notreréflexion et dont les observations vigilantes nous ont été,ô combien, précieuses. Merci égalementà tous ceux qui nous ont fourni leur aide technique et bénévolesur le terrain : Frère Hubert, Marie-Louise et André, Firmin,Faty, Ghislaine, Mathilde et tous ceux que nous noublions pas et qui sonttrop nombreux pour être cités ici, ainsi quà ceuxcomme Arnaud et Philippe dont les compétences techniques ont palliénos manques et corrigé nos erreurs informatiques ou éditoriales. Sous le français local, lAfrique est toujoursprésente, dans une double attraction, dune part vers la tradition,la culture ancestrale, le fonds merveilleux des contes et des mythologiesdu terroir, dautre part vers la modernité, ses réalitésdéveloppement, ouverture sur la civilisation de luniversel, mondialisationdes communications.. Mais aussi ses clinquants aux effets parfois destructeurs.De ces oppositions, ailleurs conflictuelles, le Gabon semble opérerune synthèse presque harmonieuse dont lappropriation locale dufrançais peut apparaître comme le témoignage. 333 350 556 1000 333 1000 500 333 944 350 500 667 278 333 556 556 556 556 B-Status. Le tableau ci-dessous Ibid.détaille clairement les données quantitatives concernantle status qui montre pour le Gabon les résultatsles plus élevés de la zone concernée.Queffelec, inChaudenson, 1991 : 87-110.